Taux de crédit en mai 2025 : le point pour bien emprunter

Les taux en mai 2025 : un petit virage après avril

Bon, commençons par poser le décor. En avril 2025, les taux des crédits immobiliers ont un peu toussé après des mois de baisse tranquille. On parle d’une petite remontée, rien de dramatique, mais assez pour que les emprunteurs tendent l’oreille. Pourquoi ce changement ? Eh bien, l’OAT 10 ans, cet indice qui donne le tempo aux banques, s’est stabilisé autour de 3,5 %, et les tensions géopolitiques – pensez à l’Ukraine ou aux annonces musclées de Trump sur les droits de douane – ont mis un peu de pression. Résultat, les taux moyens en avril flirtaient avec 3 à 3,5 % selon la durée du prêt.

Mais pour mai, qu’est-ce qu’on peut attendre ? D’après les courtiers et les posts qu’on voit sur X, cela pourrait continuer sur cette lancée, avec une légère hausse ou une stabilisation. « Les banques ajustent leurs barèmes, mais elles restent en mode chasse aux clients », glisse un courtier sur les réseaux. En gros, pas de panique, mais faut rester vigilant.

Sur 10 ans, cela donne quoi ?

Pour ceux qui veulent rembourser vite, un prêt sur 10 ans, c’est souvent le choix malin. En avril, les taux moyens sur cette durée tournaient autour de 3 à 3,15 %, avec des chanceux – ceux avec un bon dossier, un gros apport – qui décrochaient du 2,65 % voire moins. Pour mai, les signaux pointent vers une petite poussée, genre 3,05 à 3,20 % en moyenne. Si vous avez un super profil, vous pourriez encore gratter quelque chose autour de 2,70 à 2,85 %. « C’est encore jouable pour les taux bas, mais il ne faut pas traîner », conseille un analyste sur X. Pourquoi cette mini-hausse ? Disons que les banques, même si elles veulent prêter, doivent suivre le rythme de l’OAT et des coûts de financement. Mais bonne nouvelle : la concurrence reste rude, et ça joue en votre faveur pour négocier.

15 ans : un juste milieu qui bouge à peine

Passons à la durée intermédiaire, celle des prêts sur 15 ans. C’est un bon compromis pour beaucoup, ni trop court, ni trop long. En avril, on parlait de taux moyens entre 3 et 3,30 %, avec des dossiers en or qui pouvaient taper dans les 2,80 à 2,90 %. Pour mai, les experts s’attendent à ce que ça reste à peu près stable, peut-être un petit peu plus haut, disons 3,05 à 3,35 %. Les meilleurs profils ? Ils devraient encore flirter avec les 2,85 à 2,95 %. « Les banques aiment bien cette durée, elles sont prêtes à faire des efforts », note un courtier. Ce qui aide, c’est que la Banque centrale européenne (BCE) continue de baisser ses taux directeurs – la dernière en date, c’était mi-avril. Ça donne un peu d’air aux établissements bancaires, qui peuvent se permettre de ne pas trop serrer la vis.

20 ans, la star des emprunteurs

La durée de 20 ans, c’est un peu la rockstar des crédits immobiliers. Beaucoup de Français la choisissent pour équilibrer mensualités et coût total. En avril, les taux moyens sur 20 ans oscillaient entre 3,07 et 3,48 %, avec les dossiers solides qui décrochaient du 2,84 à 3 %. Pour mai, les prévisions penchent pour une petite montée, vers 3,15 à 3,50 % en moyenne. Si vous avez un bon apport et un CDI en béton, vous pourriez viser 2,90 à 3,05 %. « Les taux sur 20 ans restent attractifs, mais les écarts entre banques sont dingues », partage un utilisateur sur X. Ce qui complique un peu les choses, c’est l’incertitude autour de l’OAT 10 ans. Si elle grimpe encore, les taux suivront. Mais si elle redescend sous 3,3 %, on pourrait voir des offres plus sympas.

25 ans : pour les projets au long cours

Pour les prêts sur 25 ans, souvent pris par les primo-accédants ou ceux qui achètent dans des coins chers, les taux en avril allaient de 3,20 à 3,56 % en moyenne. Les meilleurs dossiers, eux, pouvaient espérer du 2,99 à 3,15 %. En mai, les spécialistes tablent sur un léger coup de chauffe, avec des taux moyens qui pourraient atteindre 3,25 à 3,60 %. Si vous êtes dans la catégorie des profils premium, vous devriez rester autour de 3 à 3,20 %. « C’est sur 25 ans que les banques se lâchent le moins », confie un courtier. Il faut dire que sur une durée aussi longue, elles prennent plus de risques. Cela dit, le Prêt à Taux Zéro (PTZ), boosté depuis avril pour financer jusqu’à 50 % de l’achat, donne un coup de pouce aux primo-accédants, ce qui peut compenser un peu la hausse des taux.

Pourquoi ça change, et comment en profiter ?

Alors, qu’est-ce qui fait bouger les lignes ? D’un côté, y’a des trucs macro, comme l’OAT 10 ans ou les décisions de la BCE. De l’autre, y’a les banques qui se battent pour attirer des clients. « La concurrence, c’est votre meilleure alliée », rigole un conseiller financier. En mai, les établissements vont continuer à jouer des coudes, surtout pour les dossiers en béton. Si vous avez un bon apport (plus de 20 %), des revenus stables et un taux d’endettement pas trop élevé, c’est le moment de négocier à fond. Comparez les offres – les sites comme Meilleurtaux ou Empruntis, sont vos amis – et n’hésitez pas à faire appel à un courtier. Autre astuce : surveillez les annonces des banques début mai. Parfois, elles sortent des offres flash pour booster leurs chiffres.

Et demain, ça va dans quel sens ?

Pour finir, un petit mot sur ce qui pourrait arriver après mai. Les experts sont partagés. Certains pensent que les taux vont se calmer et repartir à la baisse d’ici fin 2025, peut-être vers 2,6 à 2,8 % sur 25 ans, grâce à la BCE qui continue d’assouplir sa politique. D’autres, plus prudents, disent que les tensions géopolitiques et économiques pourraient garder les taux sous pression. « Tout dépendra de l’OAT et des surprises qu’on nous réserve à l’international », résume un analyste. En attendant, si vous êtes prêt à emprunter, c’est le moment. Les taux restent corrects, et avec un bon dossier, vous pouvez encore faire de belles affaires.

Conclusion : en mai c’est à vous de jouer !

Mai 2025, c’est un mois charnière pour les taux immobiliers. Ils grimpent un peu par rapport à avril, mais rien de catastrophique. Sur 10, 15, 20 ou 25 ans, les opportunités existent, surtout si vous avez un dossier solide. Prenez le temps de comparer, de négocier, et de surveiller les barèmes des banques. Et si vous hésitez, rappelez-vous : un prêt, c’est un marathon, pas un sprint. Avec les bonnes infos et un peu de flair, vous pouvez décrocher un crédit qui colle à votre budget et à vos projets. Alors, prêt à faire le grand saut dans l’immobilier ?